Timothée : Un profil aux multiples facettes !

Timothée RASO a rejoint nos équipes lyonnaises depuis janvier 2021. Ingénieur PMO dans le service Consulting, il nous parle des multiples activités auxquelles il s’adonne lorsqu’il se déconnecte du travail.

Profil aux diverses facettes, sa curiosité et son esprit vif lui permettent de se lancer dans des projets en autodidacte au travers desquels il souhaite apporter de la valeur ajoutée et se sentir utile.

Au travers de ce témoignage, découvrez son univers autour de la musique, des poèmes, du roman, des mathématiques et autres activités.

La musique et les poèmes :

« Je chante depuis tout petit et en primaire, j’ai commencé à écrire mes premiers poèmes ; ce furent mes premiers pas en tant que compositeur en quelques sortes. En école d’ingénieur, je me suis acheté une guitare. Je souhaitais savoir jouer Knocking on Heaven’s doors alors j’ai appris à savoir lire une partition et jouer le morceau à la guitare, puis je n’ai fait que créer mes propres compositions. J’ai la chance d’avoir une oreille musicale ce qui fait que lorsque l’on me donne une note, je sais instinctivement laquelle vient ensuite pour trouver une mélodie harmonieuse. Aujourd’hui, j’ai réalisé un rêve, j’ai pu enregistrer cinq compositions en studio professionnel. Ce qui me permet de participer à des scènes ouvertes et de chanter pour mes amis. Mes compositions sont disponibles sur SoundCloud. J’ai enregistré sous le nom de Lex Ovoli qui me vient du poisson volant, exocoetus volitans en latin. »

Un roman :

« J’ai écrit un roman qui mêle réalité et fiction : « Un bipolaire ordinaire ».  Il m’a fallu une année pour réaliser ce projet et c’est une expérience qui m’a beaucoup apporté. Notamment pour dire avec des mots ce qui n’est pas toujours simple à exprimer. »

Les mathématiques : 

« Mon intérêt pour la recherche vient du besoin de comprendre les choses et le monde qui m’entoure ; j’ai envie de réaliser quelque chose à travers une découverte. En voulant expliquer un poème sur les biais de communication, je l’ai schématisé mathématiquement et j’ai découvert une formule mathématique qui s’avéra être une propriété de la suite de Fibonacci (suite de nombres entiers dont chaque terme successif représente la somme des deux termes précédents, et qui commence par 0 puis 1). C’est ainsi que m’est venu ma passion pour les mathématiques. De fil en aiguille, je suis arrivé à réaliser des recherches en mathématique fondamentales sur les nombres premiers. Quatre ans plus tard, j’ai trouvé une formule donnant la somme de nombres premiers sur un intervalle donné. Aujourd’hui, je suis dans l’attente d’un retour de l’ENS (Ecole Normale Supérieure).
Ce qui est intéressant avec les nombres premiers est qu’on ne peut pas savoir les répercussions que la recherche va avoir ni l’utilité qu’il pourrait en découler. Mais chaque découverte sur les nombres premiers provoque un grand intérêt dans le monde des mathématiques car on n’en connaît pas la suite. Je pourrais très bien me plaire à travailler dans la recherche. »

Un protocole d’hypnose :

« Passionné par la psychologie, je me suis rapproché d’un cercle d’hypnothérapeutes et j’ai rapidement fait le lien entre l’hypnose et la psychologie de l’enfant. Je savais ue, jusqu’à un certain âge, l’enfant ne sait pas dissocier soi-même de l’autre. C’est-à-dire que tout événement extérieur est pris par l’enfant comme une chose dont il est responsable. Ainsi, ses émotions et ses ressentis sont décuplés comparés à ceux d’un adulte. Le protocole que j’ai créé, appelé « Sapioplastie » permet de modifier la conscience de l’adulte et de vivre à nouveau cet état d’unicité et de ressentis émotionnels décuplés. L’objectif étant de mettre en conscience les blessures profondes pour ensuite revenir dans un état de conscience habituelle et assimiler l’origine des blessures pour les atténuer. »

Une association :

« Plus on communique plus on anticipe les soucis de santé mentale. De cette vision des choses, j’ai voulu créer une association « alterécoute » qui a pour but de prévenir la santé mentale. Je suis parti du constat que l’on ne faisait pas dans le préventif vis-à-vis de la santé mentale. L’association apporte une autre écoute, pour être pleinement présent pour la personne, dans le respect et la bienveillance. »

Des jeux de société :

« J’ai créé deux jeux de société. J’en ai proposé un à une agence qui essaie de le vendre : Spell on Me. Ce jeu découle d’un rêve lucide que j’ai fait un jour. J’ai compris le mécanisme qui se déroulait et j’ai pris note de tout. Le but du jeu : apprendre à faire un rêve lucide et évaluer le degré de lucidité en groupe.

Pour le deuxième jeu, je ne peux malheureusement pas en parler car il est en cours de développement.

La paléontologie :

« L’inconnu et le mystère m’attirent et, comme un aimant, je cherche à découvrir et comprendre tout ce qui est caché. Quand j’étais enfant, je voulais être Indiana Jones, j’avais une grande admiration pour l’ère Mésozoïque, les civilisations égyptienne, grecque, romaine, etc. J’étais fasciné par ce qui est très ancien. L’Atlantide est un des mystères dont il me plairait de connaître un jour la véracité. À défaut d’avoir pu être témoin de ces grandes périodes de l’histoire, je me suis lancé dans la fouille de sites paléontologiques notamment de la carrière de Cimenterie Lafarge à Belemont d’Azergue. J’y ai fait des découvertes de fossiles dont celle de sept vertèbres d’ichtyosaure. C’est un animal marin ayant vécu il y a de cela 200 ou 300 millions d’années. »

Une chasse au trésor :

« Depuis plusieurs années, je participe à la chasse au trésor la plus longue du monde : Sur la Trace de La Chouette d’Or. La chasse se fait sur l’ensemble du territoire français et dure depuis maintenant trente ans. Il faut résoudre un livre de onze énigmes et aidé par des visuels. À la clé : une chouette d’or. Ce qui est unique c’est de pouvoir voyager à travers l’espace grâce aux découvertes qui ont déjà été trouvées. Ce qui rejoint mon intérêt pour les mystères et les choses anciennes. »

Ta créativité semble sans limite, comment fais-tu ?

« Créer est vital. Cela va de pair avec la découverte, c’est un vrai moteur. C’est très instinctif, cela me vient tout seul, tant pour écrire que dans la musicalité, c’est ma façon de m’exprimer. Je préfère être autodidacte que de m’inspirer d’autres personnes en général. « À vaincre sans mérite, on triomphe sans gloire » si je force la chose, je ne vais pas avoir de mérite. Aussi, j’ai comme philosophie de base de ne pas vouloir me former ni d’apprendre d’autres personnes, je veux que cela vienne de moi, ne pas faire de plagiat. Même si, aujourd’hui, je module car on a toujours à apprendre des autres. Ma philosophie de départ est louable mais cela met plus de temps à atteindre des objectifs plutôt que de partir de quelque chose d’existant (comme lorsque j’ai pris des cours de chant). »

Qu’est-ce que tu aimerais explorer dans un avenir proche ?

« Si je devais me lancer dans une nouvelle activité prochainement, j’aimerais explorer la synergologie. Il s’agit de l’étude de la communication non-verbale. La communication est très importante pour ne pas dire cruciale. Elle permet de mieux comprendre l’autre et de mieux se faire comprendre. Je souhaite que ce savoir me soit utile dans ma vie personnelle et dans ma vie professionnelle. »

Le mot de la fin :

« Il y a une phrase qui sonne comme un mantra et qui me permet de résumer un peu mes aspirations : « je ne veux pas être comme tous ceux qui s’en vont sans dire au revoir ; au revoir à travers l’œuvre de leur vie ». À la disparition de mon grand-père, qui a travaillé dur toute sa vie et qui aurait aimé laisser une trace dans ce monde, j’ai créé ce mantra comme une ligne de conduite dans ma vie. D’une certaine manière, comme Alexandre Legrand, qui depuis tout petit sait qu’il fût né pour faire de grandes choses, je souhaite laisser une trace et accomplir quelque chose de significatif dans ce monde. C’est ce qui m’anime. Il faut viser très haut pour toucher le plus haut possible. Dans le respect, la bienveillance, le non-jugement et l’authenticité, je souhaite donner corps à mes aspirations et apporter de la valeur ajoutée, me sentir utile. »